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Peinture, Cheminées, Art médiéval, Tacuini sanitatis - al-Muẖtār ibn al-Ḥasan ibn ʿAbdūn ibn Saʿdūn Ibn Buṭlān (10..-1066?), Auteurs arabes, Yuwānīs Ibn Buṭlān (10..-1066?), Bois (botanique), Bois de chauffage -- Coupe, Chauffage -- Appareils et matériel, Chauffage au bois, Habitations -- Chauffage et ventilation
Faire du feu dans la cheminée en hiver au Moyen Age. Source : Le Tacuinum sanitatis, manuel médiéval sur la santé, basé sur le Taqwin al‑sihha تقوين الصحة (Tableaux de santé), un traité médical arabe écrit par Ibn Butlan (v. 1001-1066), médecin irakien. Ses travaux traitent de l'hygiène, de la diététique et de l'exercice physique. Il a souligné les avantages d'une prise en compte attentive du bien-être physique et mental de la personne.
Planche botanique du lilas (Syringa vulgaris), L. Deutschlands Flora in Abbildungen, Johann Georg Sturm (Peintre Jacob Sturm), 1786.
Montage de bois flottés, Mimbeau, juillet 2015. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_flott%C3%A9
Partition illustrée de "Nous N'irons Plus au Bois" (page 1). Source : "Vieilles Chansons pour les Petits Enfants : Avec Accompagnements". Widor, Charles Marie, 1844-1937 (book text), Louis-Maurice Boutet de Monvel,1855-1913 (illustration).
Partition illustrée de "Nous N'irons Plus au Bois" (page 2). Source : "Vieilles Chansons pour les Petits Enfants : Avec Accompagnements". Widor, Charles Marie, 1844-1937 (book text), Louis-Maurice Boutet de Monvel,1855-1913 (illustration).
Paroles illustrées de "Nous N'irons Plus au Bois" (page 3). Source : "Vieilles Chansons pour les Petits Enfants": Avec Accompagnements". Widor, Charles Marie, 1844-1937 (texte), Louis-Maurice Boutet de Monvel, 1855-1913 (illustration).
Peinture, Printemps, Aquarellistes, Hépatiques (plantes), Renonculacées, Botanique, Ranunculacées, Anémones, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Flore, Plantes de jardins
Anémone hépatique, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. C'est une plante duveteuse, aux feuilles généralement persistantes pétiolées, en rosette, à trois lobes vert dessus, souvent brun rougeâtre ou violettes dessous. Les fleurs sont généralement bleues (parfois aussi blanches, roses ou pourprées) avec de cinq à dix sépales ovales. C'est une plante à la floraison précoce (mars-avril) dont il existe des variétés cultivées. Habitat type : sous-bois herbacés médioeuropéens, basophiles. Sols riches et frais souvent calcaire au Québec. On la rencontre dans les bois, broussailles, prés, et même rochers, surtout en montagne en Europe continentale. Séchée, elle peut être utilisée pour ses propriétés diurétiques en macération dans de l'eau ou du vin. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hepatica_nobilis
Planche botanique d'angélique sauvage (Angelica silvestris), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle était considérée comme une plante magique qui protège les enfants, combat la peste, guérit des morsures des bêtes enragées. Les feuilles peuvent être utilisées en salade et les graines en pâtisserie. Elle entre dans la composition de l'eau de mélisse.
Photographie, Arbres, Botanique, Jardins botaniques, Araucariacées, Paris (France) -- Bois de Boulogne, Araucanie (Chili)
Araucaria araucana au Jardin du Pré-Catelan, Bois de Boulogne, parfois appelé désespoir des singes. Le genre Araucaria est l'un des trois genres de la famille des Araucariacées. Le genre doit son nom à la région d'Araucanie au Chili dont sont originaires deux espèces du genre. Ce sont des arbres voisins des pins aux feuilles en aiguilles ou en écailles triangulaires leur donnant un aspect tout à fait particulier. Autrefois très populaire comme arbre ornemental dans les jardins publics ou particulier en Europe, il est tombé en désuétude au cours de ces dernières années. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Araucaria
Planche botanique de l'aubépine épineuse (Crataegus oxyacantha), Atlas de plantes de France, 1891 : utilisée comme plante ornementale et pour la constitution de haies vives. Utilisée comme porte-greffe du Néflier et des Poiriers. Utilisée autrefois pour les pièces mécaniques (bois très résistant aux frottements), en petite menuiserie et tournerie (robinets de tonneaux) ; les épines était comme clous à cause de leur rigidité.
Peinture, Printemps, Aquarellistes, Saxifragacées, Saxifrages, Botanique, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Flore, Plantes de jardins
Saxifrage crassifolia, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. L'épithète spécifique crassifolia se compose des étymons latins crassus "épais" et folium "feuilles". La floraison s'étale sur les mois de février-mars-avril. Les plantes cultivées sont plus vigoureuses que le type sauvage et atteignent 40-50 cm de haut. Elle apprécie les sols humifères et frais, à la mi-ombre ou à l'ombre. Elle vient en plein soleil dans un sol frais. Elle résiste bien au gel, puisqu'elle peut supporter -15 °C. Elle constitue un excellent couvre-sol, notamment en sous-bois de feuillus et aux bords des bassins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bergenia_crassifolia
Photographie, Botanique, Éricacées, Plantes toxiques, La Réunion, Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan)
Le bois de rempart (Agarista salicifolia) est un arbre de l'Afrique tropicale, de la famille des Éricacées. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques et peuvent tuer le bétail. Appliqué contre une simple écorchure, le bois provoquerait une sensation de brûlure. Le bois de rempart est un arbuste à tiges ramifiées et bourgeons foliaires rougeâtres. Son écorce est grisâtre et est très crevassée sur les spécimens âgés. Il ne dépasse pas souvent les huit mètres, étant très concurrencé dans les forêts denses par des espèces mieux adaptées. Bien que toxiques, les feuilles et les graines seraient utilisées contre les éruptions comme l'eczéma et en cas de gale. Les branches serviraient aussi à traiter les rhumatismes et à soigner les plaies en général. D'un point de vue agricole, la plante présente l'intérêt d'être insecticide et de stabiliser les sols. Le bois peut être utilisé pour la construction, mais sa qualité est médiocre. On s'en sert davantage pour fabriquer du charbon de bois.
Planche botanique N°281 de l'Atlas des Plantes de France, 1894 : Bois-joli (Daphne mezereum). Les fleurs rouges ou roses apparaissent en février, avant les feuilles, et exhalent une délicieuse odeur. Les drupes rouges mûrissent entre juillet et septembre. Elles sont toxiques pour les mammifères mais sont mangées par de nombreux oiseaux qui permettent leur dissémination.
Photographie, Arbres, Botanique, Jardins botaniques, Bétulacées, Bouleaux, Paris (France) -- Bois de Boulogne
Bouleau de l'Himalaya (Betula utilis), au Jardin du Pré-Catelan, Bois de Bouogne. C'est une espèce de bouleau originaire de l'Himalaya, où il pousse à des altitudes allant jusqu'à 4 500 m. L'épithète spécifique, utilis, se réfère aux nombreuses utilisations des différentes parties de l'arbre. L'écorce blanche, rappelant du papier, a été utilisée dans l'Antiquité pour écrire notamment les textes sacrés sanskrits. Elle est encore utilisée comme papier pour l'écriture des mantras sacrés, avec l'écorce placée dans une amulette et portée comme protection. Des variétés sélectionnées sont utilisées pour l'aménagement paysager à travers le monde, alors même que certaines zones de son habitat d'origine sont perdues en raison de la surexploitation des arbres comme bois de chauffage. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Betula_utilis
Planche botanique N°267 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Brunelle commune (Prunella vulgaris). C'est une plante qui se plait en bordure de route et de bois, et dans les prés. On la nomme également petite consoude, charbonnière, prunelle, herbe au charpentier et brunette ; elle se multiplie par semis ou par division de la racine. On collecte les parties aériennes en été quand elle est en fleur. Elle est utilisée pour réduire la fièvre, soulager les maux de gorge, la toux et les malaises dus au rhume. Ses qualités stomachiques la font aussi utiliser pour soulager les crampes d'estomac et les aigreurs et réduire la diarrhée et les vomissements.
Bruyère blanche dite arborescente (Erica arborea) ; les fleurs poussent en grappes serrées au début du printemps (mars-avril). Ses rameaux sont velus, cotonneux, contrairement à la bruyère à balais (Erica scoparia) avec laquelle elle est parfois confondue. Arbuste plus qu'arbrisseau, la plante peut atteindre près de deux mètres de haut. Son rhizome présente l'aspect d'un gros bulbe de couleur rouge pesant plus d'un kilogramme, qui peut fournir un excellent bois de chauffage, mais qui est surtout utilisé pour fabriquer des ébauchons de pipes.
Bûche de Noël catalan : Un Tió de Nadal moderne recouvert d'un drap rouge. La même tradition existe dans les Pyrénées-Orientales, en Occitanie (soc de Nadal) et en Aragon (tizón de Nadal) : À l'origine il s'agissait d'un morceau de tronc du foyer, et son cadeau était la chaleur qu'il apportait à la maison. De nos jours, c'est un tronc creux d'environ 0,3 mètres de longueur, debout sur deux ou quatre petites jambes en bois, avec un grand sourire dessiné sur une extrémité et souvent un petit nez en bois, le tout étant surmonté d'une barretina miniature.
Peinture, Agriculture -- Outillage, Cybèle -- Culte, Plantes, Plantes mellifères, Buis, Buxacées, Éternité (philosophie), Stoïcisme
Planche botanique N°287 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Buis toujours vert (Buxus sempervirens). espèce d'arbustes à feuilles persistantes à l'odeur caractéristique, de la famille des Buxacées, qui peut atteindre une hauteur de 5 à 6 mètres. Il produit au printemps des fleurs axillaires de petite taille, sans intérêt décoratif. Les abeilles aiment visiter ses fruits au suc très sucré à l'automne. Son bois est particulièrement dur, ce qui lui valut d'être utilisé comme matériau pour fabriquer des outils durant la préhistoire avant la maîtrise du métal. C'est un végétal particulièrement tenace et robuste, qui peut croître spontanément sur des zones importantes. Il représente le stoïcisme en langage des fleurs. Il était symbole d'éternité chez les Gaulois, etla fleur d'Hadès et Cybèle chez les Grecs.
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France de 1891 : le chêne pédonculé (Quercus robur subsp. ''robur'', syn. ''Quercus pedonculata''). C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ. Son feuillage est caducifolié. Il a une longévité de 500 à 1000 ans. C'est une espèce monoïque et postpionnière. Les glands mesurent de 1 à 5 centimètres et sont portés par un long pédoncule (de 2 à 10 cm). Parmi les chênes européens, le pédonculé et le chêne sessile sont les principales essences à vocation économique. La France, avec 4,5 millions d’hectares, possède 30 à 40 % de la superficie couverte par ces deux essences en Europe. Elle est ainsi le premier pays producteur de chênes en Europe et deuxième dans le monde, après les États-Unis. La France est donc par excellence, le pays des chênes. Les glands tombent lors de la glandée en automne. Ils nourrissent les porcs mais aussi les sangliers. Le bois de Quercus robur, de structure poreuse, possède beaucoup de tanins et apporte au vin des arômes d'amandes grillées et de caramel. Les tonneaux de chêne contribuent à la saveur vanillée de ces boissons. Les copeaux de bois de chêne sont utilisés pour le fumage du poisson, de la viande, du fromage et d'autres produits alimentaires. Aujourd'hui le bois de chêne reste couramment utilisé dans la menuiserie, la parquèterie, et la production de plaquage.
Photographie, Norvège, Botanique, Réserves naturelles, Régénération (sylviculture), Régénération forestière, Chablis (sylviculture)
Chablis et bois mort dans la réserve naturelle norvégienne de Sjørlægda à Vefsn, la chute d'un grand arbre a créé une trouée de lumière visiblement bénéfique à la régénération naturelle (Finlande).
bois, Peinture, Roues, Arts du bois, Engrenages, Plantes, Cornouillers, Cornus, Flèches -- Fabrication
Planche botanique du cornouiller sauvage (Cornus mas), Atlas des Plantes de France, 1891. L'espèce doit son nom latin (cornu = corne) au fait que son bois est dur comme la corne : il était autrefois prisé pour la fabrication de flèches et de javelots, d'engrenages, de rayons de roues ou de manches d'outils. L'espèce est utile à la faune car lièvres et cerfs apprécient son feuillage, tout comme les abeilles apprécient ses fleurs précoces à la fin de l'hiver, et les oiseaux ses fruits en été.
Croquis noir et blanc de fraisier des bois (Fragaria vesca). Source : "Naše škodljive rastline" (1892),Martin Cilenšek, botaniste slovène.
Dessins et plans, Sable, herbes, Alimentation, Objets en tissu, Eau potable, Filtres, Plein air, Cuisine en plein air, Branches (botanique), Charbon de bois, Écoles de plein air, Filtres en toile, Loisirs de plein air, abcd-cycle-eau
Schéma d'un filtre à eau facile à fabriquer en plein air à partir de branches, tissu, sable, charbon et herbe). Source : schéma manuscrit légendé en anglais de Peter Darman dans "The Survival Handbook", 1996 (KVDP : Homemade_waterfilter.html) ; réinterprétation, vectorisation et traduction en français Christophe Catarina.
Photographie, Arbustes, Botanique, Éricacées, Plantes toxiques, La Réunion, Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan), Sous-arbrisseaux
Fleurs de petit bois de rempart près du Piton de la Fournaise. Le Petit bois de rempart ou Agariste à feuilles de buis (Agarista buxifolia) est une plante indigène de La Réunion, de la famille des Éricacées. Tout comme le grand bois de rempart (Agarista salicifolia), c'est une plante pionnière, mais contrairement à ce dernier qui devient un véritable arbre, le petit bois de rempart reste un sous-arbrisseau, inféodé aux espaces dégagés d'altitude. Les fleurs disposées sur une hampe ont la forme de jolies clochettes caractéristiques des éricacées, de couleur rose vif. Les fruits sont des capsules à quatre lobes, qui se dessèchent à maturité. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques, mortelles pour l'homme et les animaux domestiques.
Forêt de bambous. Tous les bambous ont des tiges souterraines, appelées rhizomes. Ils permettent à la plante de croître en formant des touffes plus ou moins serrées. C'est aussi un organe de réserve. Les racines sont adventives et se développent autour des nœuds du rhizome. La tige principale est un chaume, ou canne, lignifié, fistuleux (c'est-à-dire en tube) cloisonné aux nœuds. La cicatrice visible aux nœuds est la trace de la gaine des feuilles tombées. Le chaume peut se diviser en rameaux feuillés, eux-mêmes divisés en ramuscules. Le bois des chaumes, riche en silice, est très dur et très résistant. La taille des tiges varie selon les espèces de moins d'un mètre à près de 10 m. La vitesse de croissance peut chez certaines espèces être spectaculaire, jusqu'à un mètre par jour. Les chaumes se balancent aux vents forts et se plient sous le poids de la neige mais ils se cassent rarement. Cette flexibilité est due aux entrenœuds creux de chacun des chaumes.
Planche botanique de la fraise des bois, Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé, "Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz" 1885, Gera, Allemagne.
Fraises des bois (Fragaria vesca) au mois de Mai. Le fruit (faux-fruit) est formé par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie. Il est généralement très parfumé.
Jérôme Bock ou de son nom de plume Hieronymus Bock, surnommé Tragus, né en 1498 et mort le 21 février 1554 à Hornbach (Palatinat), est un pasteur luthérien et un botaniste allemand. Il est considéré comme l'un des pères allemands de la botanique. L'œuvre la plus importante de Bock est son "Nouvel Herbier" (New Kreütter Büch) qui paraît à Strasbourg en 1539. Si la première édition n'est pas illustrée, les suivantes le sont de 165 gravures sur bois. Les gravures originelles sont l'œuvre de David Kandel (1520-1592) mais d'autres sont extraites des livres de Brunfels et de Fuchs. Il donne, en allemand, des descriptions originales des plantes. Même si celles-ci ne sont pas très longues, Bock essaie de fournir des informations utiles à leur reconnaissance. Le premier depuis Théophraste, il tente de classer les 800 espèces qu'il cite. Il renonce ainsi à l'ordre alphabétique et classe les plantes suivant qu'elles sont sauvages ou cultivées, que ce soient des arbres, des arbustes ou des herbes. Son livre débute par la description de l'ortie. Habituellement, les ouvrages commençaient toujours par les espèces les plus rares, le fait que Bock débute sa flore par une espèce extrêmement commune constitue donc une petite révolution.
Planche botanique du frêne commun (Fraxinus excelsior), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est un grand arbre, jusqu'à 40 m de hauteur et 1 m de diamètre, à tronc droit à écorce lisse et grisâtre, se crevassant avec l'âge. Le bois est assez dur, tenace, élastique, couleur blanc nacré, sans aubier distinct. Essence de lumière, à croissance rapide, très résistant au froid mais sensible aux gelées tardives, qui peuvent tuer les bourgeons terminaux et à la sécheresse. Son bois est recherché pour certains usages en raison de sa résistance à la flexion et aux chocs : manches d'outils, outils en bois (râteaux), cannes et bâtons (de hockey notamment), charronnage, carrosserie... les meilleurs exemplaires fournissent un bois de déroulage utilisé en placage. À défaut, c'est un excellent bois de chauffage. Les feuilles sont inscrites à la pharmacopée française.
Photographie, Botanique, Éricacées, Plantes toxiques, La Réunion, Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan)
Fruits non mâtures de petit bois de rempart (Agauria buxifolia) réunionnais, juillet 2002.
Photographie, Botanique, Astéracées, Asteraceae, Inscriptions sur bois, Créole réunionnais (langue), Plantes sauvages endémiques, Panneaux à inscription, Gestion des déchets
Avertissement en créole sur l'île de Rodrigues à Port-Mathurin : pas zet salte ici, interdiction de jeter des déchets ici. La plante protégée est "Psiadia retusa", plante de la famille des Asteracées, endémique de l'île de La Réunion.
Planche botanique de gui (Viscum album), Atlas des Plantes de France, 1891 : plante traditionnelle, qui avec le houx, sert d'ornementation pour les fêtes de Noël et de fin d'année. Les francophones l'appellent aussi Bois de Sainte Croix ou Glu (sert de piège pour les oiseaux). Les Grecs associaient le gui à Hermès, grand messager de l'Olympe. En Europe du Nord, il est d'usage de s'embrasser sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie au moment des fêtes de Noël et du jour de l'an (à minuit précisément) : « Au gui l'an neuf ».
Photographie, Botanique, Éricacées, Coulées de lave, La Réunion, Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan)
Hampe florale de Bois de rempart (Agauria salicifolia), novembre 2003. À la Réunion, où elle est présentée comme endémique de l'île, ou au moins des Mascareignes, elle est pionnière des coulées de lave du Piton de la Fournaise. La variété salicifolia y est appelée bois cabri.
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891 : Hêtre des bois (Fagus sylvatica). Il est l'une des principales essences constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le Sapin pectiné ou l'Épicéa commun. C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne.
Photographie, Humour, Botanique, Bancs, Jardins publics, Hippopotames, Pessac (Gironde), Fermeture de décharges contrôlées
Banc en forme d'hippopotame dans le sous-bois du parc du Bourgailh, Pessac-33, fin juillet.
Photographie, Humour, Botanique, Bancs, Jardins publics, Hippopotames, Pessac (Gironde), Fermeture de décharges contrôlées
Banc en forme d'hippopotame dans le sous-bois du parc du Bourgailh, Pessac-33, fin juillet.
Peinture, Plantes, Botanique, Plantes médicinales, Euphorbiacées, Latin (langue), Mercure, Mercuriales (plantes), Mercurialis, Purgatifs, Substances vénéneuses
Planche botanique N°286 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Marcuriale vivace (Mercurialis perennis) ou Mercuriale pérenne, Chou de chien ou Cynocrambe. C'est une plante herbacée des lieux plutôt frais sur sols alcalino-calcaires de la famille des Euphorbiaceae. Son nom en latin vient de Mercure, le dieu qui découvrit les propriétés médicinales des mercuriales et Perennis pour pérenne. Elle se développe à l'ombre des arbres à feuilles caduques des régions tempérées d'Europe. Elle forme grâce à son rhizome souterrain de vastes colonies en sous-bois (plante sociale). L'ensemble de la plante est un purgatif énergique, elle est vénéneuse pour les bêtes.
Planche botanique de Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), Atlas des Plantes de France, 1891. Autrefois également appelé Millet des bois, Cochelet, Sarriette jaune c'est une plante herbacée annuelle de la famille des Orobanchacées (anciennement Scrophulariacées) qui pousse dans les sous-bois, dans les clairières de mi-ombre, ou dans les taches de lumières au sol dans une forêt localement moins dense.
Peinture, Pins, Luminosité, Monotropaceae, Photosynthèse, Plantes parasites, Relations hôte-parasite
Planche botanique du monotrope (Monotropa hipopitys), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une plante vivant en symbiose avec des champignons ; contrairement à la plupart des plantes, elle ne contient pas de chlorophylle et n'utilise donc pas la photosynthèse. Ceci lui permet de vivre dans des conditions de très faible luminosité, par exemple dans le sous-bois de forêts denses. Elle parasite les arbres, notamment les pins.
Photographie, Arbres, Printemps, Botanique, Jardins botaniques -- France, Mûriers, Paris (France) -- Bois de Boulogne
Mûrier blanc (Morus alba) au Jardin du Pré-Catelan, Bois de Boulogne. C'est au capitaine des chasses de Louis XVI, Théophile Catelan, que nous devons l'origine du nom du jardin. Mais la légende l'attribue à un troubadour du nom d'Arnault Catelan, qui y aurait perdu la vie, alors qu'il apportait des présents à Marguerite de Provence, qui avait quitté la Provence pour épouser Louis IX. Autrefois simple pré d'où l'on extrayait les pierres qui sont venues paver les allées du bois de Boulogne, il s'est transformé à la fermeture des carrières en parc d'attraction. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_du_Pr%C3%A9-Catelan
Planche botanique de la myrtille (Vaccinium myrtillus), Atlas des Plantes de France, 1891. La myrtille commune porte de nombreux autres noms vernaculaires régionaux : airelle myrtille, gueule noire, mauret, mouret, brimbelle, raisin des bois, bleuet ou bluet. Dans le langage des fleurs, la myrtille signifie que l'on recherche la solitude. En Ardenne belge, la cueillette et le commerce des myrtilles étaient couramment pratiqués aux XIXe et XXe siècles (HOYOIS, 1949-1953). Les myrtilles étaient destinées à la vente au détail, à la distillerie, à la coloration des vins, à la fabrication de confitures et de pâtisseries.